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Pita Limjaroenrat, chef du parti Move Forward (MFP), reste convaincu que les 250 membres du Sénat voteront pour lui en tant que Premier ministre.
Pita, qui s'est récemment remis du virus Covid-19, s'est rendu au Parlement mardi 27 juin, en compagnie de 150 députés du MFP pour se signaler au secrétariat de la Chambre des représentants.
Le chef du MFP s'est dit convaincu que les partenaires de la coalition, qui regroupent actuellement 8 partis, ont obtenu suffisamment de voix des sénateurs pour lui permettre de devenir le 30e Premier ministre du pays.
Le commentaire de Pita est intervenu après qu'un sénateur au franc-parler s'est moqué du fait que seuls 5 sénateurs sur 250 voteront pour Pita en tant que Premier ministre.
À l'heure actuelle, l'alliance de coalition compte 312 députés, mais pour permettre à Pita d'entrer en fonction, ils ont besoin d'au moins 376 voix ou 64 autres voix du parlement conjoint. La date du vote du Premier ministre devrait être le 13 juillet ou vers cette date.
Interrogé sur la politique de son parti visant à modifier la loi de lèse-majesté, Pita a insisté sur le fait que cela ne l'empêcherait pas de devenir premier ministre, car l'amendement vise uniquement à empêcher que la loi ne soit utilisée comme un outil politique pour faire taire les dissidents et l'opposition politique.
Il a souligné que le MFP prévoyait « d'amender » la loi et non de « l'abolir ».
"Les sénateurs ne devraient pas utiliser cela comme une excuse pour ne pas voter pour moi car cela créerait un conflit entre les votes du peuple et l'institution royale, ce qui est à la fois inapproprié et périlleux", a déclaré Pita.
Il a aussi dit il n'a aucune inquiétude quant à l'enquête en cours sur son problème d'actionnariat dans les médias.
Avant le vote du Premier ministre il y a plusieurs autres étapes qui doivent avoir lieu. Voici une chronologie actuelle de la situation.
